Deux nouveaux cas de chikungunya viennent d’être recensés dans la commune de Castelnau-Chalosse, dans les Landes, selon Santé publique France. Cette détection renforce l’attention portée sur la progression du virus dans le département, après un premier cas signalé à Dax au début de l’été. Les contaminations, dites autochtones, interviennent alors que la vigilance face aux maladies vectorielles est déjà élevée dans toute la région Nouvelle-Aquitaine.
Les autorités sanitaires appellent à la mobilisation, notamment par l’élimination des sources d’eau stagnante et la surveillance renforcée autour des foyers identifiés. Les symptômes du chikungunya doivent également faire l’objet d’une attention particulière, afin de freiner la propagation de la maladie transmise par le moustique-tigre.
- Chikungunya : évolution récente dans les Landes
- Facteurs favorisant la transmission
- Moyens de prévention recommandés par les autorités
- Comparatif avec la progression d’autres arboviroses en Nouvelle-Aquitaine
- FAQ détaillée sur la situation locale et les mesures de défense
Chikungunya : évolution récente dans les Landes
La circulation du chikungunya poursuit sa progression dans le département des Landes. Deux nouveaux cas autochtones, détectés à Castelnau-Chalosse, s’ajoutent à un cas préalablement identifié à Dax fin juillet. Ces cas concernent des résidents n’ayant pas voyagé hors de France, confirmant ainsi une transmission locale. Selon Santé publique France, le premier malade à Castelnau-Chalosse a présenté des symptômes dès le 8 septembre, suivi du second deux jours plus tard.
- Trois cas de chikungunya recensés depuis l’été dans les Landes
- Cas autochtones, c’est-à-dire contractés sur le territoire sans voyage à l’étranger
- Mobilisation rapide des acteurs locaux de santé
- Signalement transmis au niveau régional et national
| Date de détection | Lieu | Transmission locale | Mesures prises |
|---|---|---|---|
| Fin juillet | Dax | Oui | Démoustication ciblée |
| 8-10 septembre | Castelnau-Chalosse | Oui | Communication renforcée |
Point régional : contexte de propagation
La Nouvelle-Aquitaine connaît une recrudescence des arboviroses, dont le chikungunya. Sur l’ensemble du pays, 633 cas autochtones ont été recensés, avec une accélération marquée ces dernières semaines. Cette situation rappelle la nécessité d’une vigilance similaire à celle requise pour la dengue en Gironde.
- 633 cas autochtones de chikungunya à ce jour en France en 2025
- Comparaison avec la dengue et le virus West Nile
- Implication accrue des agences régionales de santé
| Maladie | Nombre de cas autochtones (2025) | Zones principales concernées |
|---|---|---|
| Chikungunya | 633 | Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gironde |
| Dengue | 21 | Gironde, Pays Basque |
| Virus West Nile | 32 | Nouvelles régions touchées |
Facteurs favorisant la transmission du chikungunya dans les Landes
Le moustique-tigre (Aedes albopictus) reste le principal vecteur du chikungunya en France hexagonale. Son expansion géographique ainsi que l’allongement de sa période d’activité estivale accroissent le risque de transmission locale. Les analyses montrent que la présence d’eau stagnante autour des habitations joue un rôle déterminant dans la prolifération de cet insecte.
- Présence établie du moustique-tigre dans de nombreuses communes landaises
- Facteurs climatiques locaux favorisant l’implantation
- Augmentation des déplacements internes pendant les vacances
- Difficulté à éradiquer complètement les sources d’eau stagnante
| Facteur | Description | Conséquences |
|---|---|---|
| Climat | Saisons chaudes plus longues en 2025 | Multiplication des cycles de reproduction |
| Urbanisation | Réseaux de collecte d’eau pluviale souvent mal entretenus | Augmentation des gîtes larvaires |
| Sensibilisation variable | Efforts d’information inégaux selon les communes | Hétérogénéité des comportements préventifs |
Illustration par un cas local : Castelnau-Chalosse
Les deux habitants récemment touchés à Castelnau-Chalosse présentaient des habitats favorisant l’installation du moustique-tigre. Malgré des opérations ponctuelles de démoustication, la maîtrise complète de la situation reste complexe, d’autant que les déplacements intra-régionaux se sont intensifiés.
- Surveillance entomologique renforcée sur la commune
- Interventions rapides autour des foyers détectés
- Diffusion de consignes d’alerte à la population
Moyens de prévention contre le chikungunya dans le département
L’Agence régionale de santé insiste sur l’importance de mesures préventives au quotidien. Éliminer les eaux stagnantes représente la première action recommandée pour empêcher la reproduction du moustique-tigre. Parallèlement, des opérations de démoustication ciblée sont déployées à proximité des foyers de cas détectés.
- Suppression des soucoupes sous les pots de fleurs et arrosage limité
- Vidange des récipients extérieurs (bacs, jouets, seaux)
- Protection individuelle : vêtements longs et répulsifs
- Consultation rapide chez le médecin en cas de symptômes évocateurs
| Action | Description | Impact potentiel |
|---|---|---|
| Éliminer les eaux stagnantes | Inspection régulière du domicile et extérieur | Réduction des gîtes larvaires |
| Informer la population | Campagnes locales et en ligne | Meilleure détection précoce des symptômes |
| Démoustication ciblée | Interventions à proximité des cas confirmés | Ralentissement de la propagation |
Des relais d’information pour augmenter l’efficacité des mesures
Des actions coordonnées impliquent mairies, professionnels de santé et réseaux associatifs. Au-delà des Landes, des régions voisines sont aussi impactées par des problématiques similaires, à l’instar des cas de dengue confirmés en Gironde.
- Points d’accueil et d’information dans les mairies landaises
- Alertes SMS ciblées en cas de foyer détecté
- Appui des réseaux associatifs pour le relais des gestes de prévention
- Suivi régulier des bulletins de Santé publique France
Comparatif avec les autres arboviroses en Nouvelle-Aquitaine
La multiplication des cas de chikungunya en 2025 s’inscrit dans un contexte national préoccupant, marqué également par une émergence de la dengue et du virus West Nile. Les stratégies de lutte varient d’une collectivité à l’autre, en fonction du niveau de sensibilisation de la population et des moyens alloués aux opérations de démoustication.
- Les Landes : département sous surveillance accrue pour le chikungunya
- Cas de dengue en hausse dans le sud-ouest
- Progression du virus West Nile dans des régions auparavant épargnées
- Adaptation des interventions en fonction de l’épidémie active
| Département | Chikungunya | Dengue | West Nile |
|---|---|---|---|
| Landes | Oui (3 cas autochtones) | Non | Non |
| Gironde | Non | Oui (voir article) | Non |
| Pyrénées-Atlantiques | Oui (1 cas en 2025) | Non | Non |
- Coopération inter-départementale dans les interventions
- Vérification systématique lors des diagnostics
- Échanges réguliers d’information entre agences sanitaires
- Suivi épidémiologique régulier auprès des populations à risque
Le rôle du citoyen dans la réponse épidémique
La vigilance de chaque habitant est essentielle. Les mesures individuelles de prévention se complètent par la mobilisation collective, permettant d’agir plus efficacement à tous les niveaux du territoire. À l’exemple de ce qui est observé en Gironde pour la dengue, la rapidité de circulation de l’information permet de contenir plus efficacement de nouveaux foyers.
- Participation active à la surveillance communautaire
- Signalement immédiat de tout foyer suspect
- Respect des consignes médicales
- Installation de dispositifs anti-moustiques domestiques
| Comportement citoyen | Bénéfice |
|---|---|
| Élimination des eaux stagnantes quotidiennement | Moins de moustiques, risque réduit |
| Informer rapidement en cas de fièvre d’apparition brutale | Aide aux enquêtes sanitaires |
| Diffusion d’alertes dans son quartier | Meilleure prévention communautaire |
Quels sont les premiers signes du chikungunya à surveiller dans les Landes ?
Les symptômes incluent une forte fièvre soudaine, des douleurs articulaires intenses, une fatigue marquée, des courbatures et parfois une éruption cutanée. Toute personne présentant ces symptômes doit consulter rapidement un médecin pour engager un diagnostic précoce.
Où se procurer des informations fiables sur l’évolution du chikungunya dans le département ?
Les mises à jour officielles sont publiées régulièrement par Santé publique France, l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine, et relayées par les mairies. Des médias locaux comme aquitaineinfo.fr fournissent également des informations sur la dengue et les mesures sanitaires.
Quelles zones des Landes sont actuellement sous surveillance renforcée ?
Les communes de Dax, Castelnau-Chalosse et Capbreton font actuellement l’objet d’une surveillance accrue, en lien avec la détection de cas récents ou le passage de personnes infectées. Les opérations de démoustication s’y concentrent prioritairement.
Comment limiter la prolifération des moustiques-tigres autour de son habitation ?
Les gestes-clés consistent à éliminer chaque semaine les eaux stagnantes, protéger les réservoirs d’eau, vérifier les gouttières et utiliser des moustiquaires ainsi que des répulsifs adaptés lors des périodes à risque.
Le chikungunya peut-il être transmis autrement que par le moustique-tigre ?
Non, en France métropolitaine, la transmission du chikungunya se fait exclusivement par la piqûre du moustique-tigre infecté. Il n’existe pas de transmission interhumaine directe.
Source: fr.news.yahoo.com

